Une invitation pour découvrir Marrakech

L’Iran est une destination nouvelle, voire même une destination tendance pour les grands voyageurs. Pour parcourir ce pays des Mollahs, ils feront d’emblée une escale à Téhéran. Cette capitale iranienne se trouve au nord du plateau central de la contrée, au pied des monts Elbourz. En l’arpentant, les voyageurs ne seront pas déçus. Parmi les nombreux édifices religieux qu’ils visiteront, l’Hosseiniyeh Ershad retiendra leur attention, avec son dôme bleu qui surplombe l’avenue Shariati. Après, ils se dirigeront vers la mosquée de l’imam Khomeiny et le minaret de Pamenar. Tous deux, datant du XIII^e siècle, font partie du patrimoine artistique et historique de l’Iran. Ensuite, les promeneurs s’orienteront vers les mosquées suivantes : Soltani, Haj Seyyed Azizollah et Mo’ezz o-doleh. Elles ont été construites par Fath Ali Shah Qajar, un des souverains de la dynastie Qadjare qui a régné en Perse de 1797 jusqu’à sa mort.

Téhéran et ses musées

Rien que pour ses innombrables musées, la mégalopole de Téhéran vaut le détour lors d’un voyage en Iran. Les bourlingueurs ne devront manquer, sous aucun prétexte, le musée national d’Iran, aussi appelé musée archéologique d’Iran. Inauguré en 1937, il conserve une riche collection sur l’Iran antique comme des livres, des arts islamiques ainsi que des objets de poterie ou en métal. À part cela, le musée des joyaux de la couronne, comme son nom l’indique, renferme un fascinant assortiment de joaillerie constituée par les rois de la dynastie safavide. Les yeux des explorateurs seront éblouis à la vue d’une tabatière, d’une aigrette Nadéri, d’une couronne Kiani ou d’un globe, dont la plupart sont sertis de diamants, d’émeraudes, de rubis ou de perles d’excellente qualité. La tour Toghrol, quant à elle, peut être explorée à Rey, une ville de la province de Téhéran. Cette tour, protégée par l’Organisation du patrimoine culturel de l’Iran, cache des richesses inestimables qui méritent un coup d’œil.

Téhéran et ses petites merveilles

L’Organisation de l’héritage culturel de l’Iran aurait recensé près de 1 500 sites touristiques à Téhéran. Cela intéresse bon nombre d’étrangers. L’avenue Vali-ye Asr, la plus longue de la ville, en fait partie. Les visiteurs n’hésiteront pas à se promener à l’ombre des platanes sexagénaires, plantés dans des « jub ». Ce sont des aqueducs à ciel ouvert qui acheminent l’eau depuis le massif de l’Elbrouz vers le centre-ville. Les vacanciers ne rateront pas non plus les palais qui y foisonnent, comme celui du Golestan. Ce somptueux monument, entouré de murs, est bâti au milieu d’un jardin composé de zones boisées et de bassins. L’ensemble témoigne des réalisations architecturales et artistiques de l’ère kadjare. Par ailleurs, cette artère est parsemée de restaurants branchés, genre pizzerias, et de gargotes traditionnelles qui attirent autant les autochtones que les routards. Pour ces derniers, c’est un bon coin pour déguster des brochettes de viande accompagnées de riz ou du « Kaleh Pācheh », s’agissant d’un mélange d’abats de mouton.